Gymnase Coubertin, une rénovation performante

Le gymnase Pierre de Coubertin date de 1963. Une époque où le volet énergétique n’était pas pris en compte comme il l’est aujourd’hui. En 2016, la communauté d’agglomération Melun Val de Seine décide d’effectuer un diagnostic de tous les équipements sportifs du territoire. L’objectif : identifier ceux qui sont les plus vétustes et les plus énergivores et soutenir financièrement les communes dans les travaux nécessaires.
Le gymnase dammarien est retenu. En intérieur, les températures dépassent les 30°C l’été, et descendent à 14°C en hiver malgré le chauffage. La Ville complète la démarche de l’agglomération par un diagnostic et des études plus exhaustives afin de définir les solutions techniques pour de répondre au verdict de « véritable passoire thermique » posé sur l’équipement sportif.

Malgré l’origine géothermique de 70% de sa chaleur, limitant l’impact carbone de la déperdition, le gymnase Coubertin est classé D au Coefficient d’Energie Primaire (un indicateur allant de A à F, la meilleure note étant A). La Ville s’est fixée pour objectif de ramener cette notation à B, minimum. Pour l’atteindre, une intervention sur plusieurs volets est indispensable. Les plus grosses pertes thermiques viennent des murs et de la menuiserie (ouvrants et surfaces laissant passer la lumière). Afin d’obtenir un résultat optimal et durable, toutes les boiseries en simple vitrage, qui constituaient à elles seules la plus grosse fuite de chaleur, ont été remplacées par des modèles en aluminium à triple vitrage. Parallèlement, les murs ont été isolés par l’extérieur avec de la laine de roche pour créer un caisson thermique capable de conserver la chaleur en hiver, et la fraicheur en été. La toiture a elle aussi été traitée en isolation avec la pose de panneaux de mousse polyuréthane.

Désormais, le gymnase Coubertin est à bonne température et la puissance de chauffage a pu être diminuée de 30%. Cette réduction de la dépense énergétique a été accompagnée par l’ajout de vannes thermostatiques sur les radiateurs, ainsi que par le remplacement de l’éclairage halogène par des panneaux LED. Une opération globale d’ampleur, bénéfique pour les ressources, qu’elles soient environnementales ou financières. Le coût total des travaux s’élève à 1 025 025 €, subventionnés par la Communauté d’Agglomération, la Préfecture et France Nation Verte. Ces importants travaux vont désormais permettre aux utilisateurs de faire du sport dans de meilleures conditions et à la Ville de réaliser des économies d’éclairage et de chauffage. C’est cette démarche globale et ambitieuse qu’elle souhaite mener sur d’autres équipements sportifs notamment pour le complexe Jean Zay.