Géothermie

La géothermie repose sur la valorisation de la chaleur de la terre comme source d’énergie. La température augmente avec la profondeur, de 3°C tous les 100 mètres.

Elle circule alors jusqu'aux sous-stations pour conserver une chaleur variant de 58 à 60°C. Une fois passée dans le réseau de chaleur, l'eau devenue froide, est réinjectée dans le sous-sol. Cette énergie inépuisable, venue de la terre, est donc exploitée et distribuée aux logements dammariens via le réseaux de chaleur de la ville.

Elle assure la fourniture en chauffage de quelque 4 000 logements.

La géothermie alimente des logements, mais aussi des infrastructures comme le lycée, ou la piscine Jean Boiteux.

Energie propre et renouvelable, elle représente un fort potentiel de développement qui vient renforcer les atouts des réseaux de chaleur.

La géothermie est la 3ème source d’énergie renouvelable en France (après l’énergie hydraulique et la biomasse). Elle dispose d’un fort potentiel notamment en Ile-de-France et dans le sud-ouest ou des bassins sédimentaires présentent des températures élevées.

Ce procédé de production de chaleur s'inscrit pleinement dans la démarche environnementale de la ville et contribue à apporter une solution de chauffage « propre ». Le réseau de chaleur dammarien est alimenté à plus de 80% par de l’énergie renouvelable et locale.

Dans un contexte de hausse régulière des prix de l'énergie, la chaleur géothermique se révèle très compétitive.

La géothermie et la pompe à chaleur assureront au moins 91% des besoins annuels du réseau. AU total, ce sont plus de 30 Gigawatts qui seront livrés chaque année par le réseau à ses abonnés. Les 9% restants seront assurés par des chaufferies de gaz d'appoint.

La Ville a constaté, le bon rendement du réseau, la faible sensibilité à l'évolution du prix des énergies fossiles et de la taxe carbone, ce qui lui permet aujourd'hui, de poursuivre sa réflexion sur l'extension du réseau de chaleur urbain alimenté par la géothermie. Face aux enjeux écologiques et soucieux de poursuivre une politique énergétique exemplaire, la municipalité a donc élaboré un schéma directeur pour le réseau de chaleur urbain. Il répond au projet de loi de transition énergétique qui fixe l'objectif de multiplier par cinq la production de chaleur via les énergies renouvelables d'ici 2030. Il définit les orientations et les perspectives possibles en évaluant le potentiel d'extension et l'optimisation du réseau, dans le cadre de raccordements supplémentaires.

Couche géologique située entre 1 500 et 2 000 mètres de profondeur, exploitée en Île-de-France, le Dogger renferme une eau non potable d’une température comprise entre 55 et 85°C.

Pour amener l’énergie en surface, l’eau chaude souterraine doit être extraite au moyen d’une technique appelée doublet géothermique et qui consiste à faire fonctionner deux puits de forage.

Les installations de doublets géothermiques sont constituées d’un puits appelé “producteur” qui extrait l’eau du Dogger avec une pompe. Cette eau est envoyée vers un échangeur thermique qui permet le transfert de la chaleur géothermale vers un circuit rempli d’eau propre et non polluante, celui du chauffage urbain. L’eau géothermale est ensuite réinjectée dans le Dogger via un second puits appelé “injecteur”.

À Dammarie, le forage va jusqu’à 2 000 m, là où la température se situe entre 50 et 95°C. Il représente une sécurité d’approvisionnement, disponible 24 heures sur 24, 365 jours par an. C’est une énergie moins chère que le gaz, moins néfaste pour l’environnement et inépuisable. Il est utilisé par plus de 4 000 logements, le collège et le lycée. Dans un contexte de hausse régulière des prix de l’énergie, la chaleur géothermique se révèle très compétitive car son coût n’est pas soumis à la fluctuation des marchés comme c’est le cas pour les énergies fossiles.

La géothermie et la pompe à chaleur assurent au moins 80% des besoins annuels du réseau. Au total, ce sont plus de 30 Gigawatts qui sont livrés chaque année par le réseau à ses abonnés. Les 20% restants seront assurés par des chaufferies gaz d’appoint.