Flash info
Fermeture des parcs et de la ferme pédagogique
Suite à l’annonce de vent violent, nous sommes obligés de fermer les parcs de la ville afin d’assurer la sécurité des Dammariens.
Merci de votre compréhension.
A l'origine de l'introduction du Christianisme dans le pays melunais, une modeste chapelle fut élevée sur les bords de la source, s'échappant du coteau qui domine Dammarie-lès-Lys. Cette chapelle dédiée à la Sainte-Vierge fut à l'origine du nom Dammarie (Dame Marie). Des vestiges retrouvés lors de la construction du chemin de fer permettent, cependant, d'affirmer que l'origine de notre commune remonte plus loin, à la période gallo-romaine.
Le blason de Dammarie-lès-Lys trouve son origine dans l'Abbaye du Lys, fondée par Blanche de Castille, reine de France. Le couronnement supérieur des armes symbolise sa construction qui fut à l'origine du développement de la cité, à partir du 18ème siècle. Dans la partie gauche de l'écu, on retrouve les armes anciennes de la Maison de France (d'azur, fleur de lys d'or) et, dans la partie droite, les armes de la Maison de Castille.
Le logo traduit la volonté de la commune d'afficher le visage vivant et coloré d'une ville de 20 262 habitants, fière de son passé et résolument tournée vers l'avenir. On y retrouve des éléments caractéristiques de Dammarie-lès-Lys : la silhouette de l'Abbaye en gris, et la fleur du lys d'une couleur chaude et lumineuse, qui témoignent de l'histoire de la commune : la Seine évoquée par le fil bleu, la forêt symbolisée par la couleur verte qui évoque, également, le dynamisme de la Ville.
L’Abbaye du Lys fut fondée en 1244 par Blanche de Castille et financée par son fils Louis IX, dit Saint-Louis, qui la dotera d’une rente, de domaines et de privilèges forestiers. Ce couvent, de l’ordre cistercien, accueillera, dès 1248, des femmes et jeunes filles de l’aristocratie.
Conformément à ses volontés, la Reine Blanche de Castille, morte en 1252, sera inhumée à l’abbaye de Maubuisson (Val d’Oise). Son cœur sera porté solennellement à l’église du Lys en 1253. L’Abbaye fut l’un des lieux de pèlerinage favori des rois et reines de France. Elle fut démantelée sous la Révolution française, en 1793, malgré l’opposition de la municipalité.
Aujourd’hui, il reste uniquement des ruines de l’église, qui comptait parmi les plus belles qu’aient construites les cisterciens. Sont encore visibles, le chœur aux deux travées, son chevet plat avec son admirable fenêtre, deux chapelles carrées et le transept, dont les murs s’élèvent encore jusqu’à la hauteur de la naissance des voûtes…
Aux origines de l’introduction du christianisme dans la région, un oratoire consacré à la Vierge fut élevé aux abords de la source s’échappant du coteau qui domine la cité, à la fin du 11e siècle.
Réédifiée et agrandie en 1535, elle fut reconstruite en 1859, telle qu’elle apparait aujourd’hui.
A l’intérieur, L’adoration des bergers, tableau du 17e siècle de Van Shuppen, a été restauré grâce aux subventions de la Ville de Dammarie-lès-Lys et du Conseil Général de Seine-et-Marne. Dans la nef, un orgue de la Maison Cavaillé-Coll de 1885, a été installé en 1920 et restauré par Bartolomeo Formentelli entre 1958 et 1963. Il est toujours en usage.
Autrefois appelé château des Hauts Bouillants puis Villa Kéranic, ce château a appartenu au Général Julien Loizillon, qui fut ministre de la guerre en 1893 et conseiller municipal en 1896.
Après une réhabilitation complète en 1993, le château des Bouillants est devenu un lieu dédié exclusivement aux expositions de Dammarie-lès-Lys, touchant des domaines aussi divers que la peinture, la sculpture, la photographie, mais aussi la gravure, les sciences et l’histoire.
Cette bâtisse, imitant le style Louis XII, est une construction typique de la seconde moitié du 19e siècle. Lieu de villégiature de la bourgeoisie parisienne de l’époque, elle fut baptisée Folies ou Affolantes en référence à la richesse de sa conception.
Les cinq bâtiments des communs sont en revanche de style néo-normand et forment un alignement dont l’unité est assurée par l’emploi similaire de meulières, de briques polychromes et de frises semblables à la pierre sculptée romane.
L’intérieur du bâtiment ne se visite pas. Le château se situe dans un très beau parc de cinq hectares, ouvert tous les jours de l’année qui abrite la ferme enfantine, l’une des plus anciennes fermes pédagogiques d’Ile-de-France.
La municipalité acquiert cette bâtisse en 1854. Elle décide d’y installer l’administration communale et de construire, dans les ailes du bâtiment, une école de garçons, puis une école de filles. L’éducation publique devient la seule activité du bâtiment lors du déménagement de la municipalité, en 1934, dans l’actuel Hôtel de Ville.
La bâtisse est réaménagée en salle des fêtes en 1937. Dans les années 60, elle porte le nom du comédien Raymond Bussières. La ville y organise ses festivités et expositions et accueille les spectacles et concerts.
En 2004, d’importants travaux sont engagés. L’acoustique est améliorée ainsi que l’accueil du public grâce à un vaste hall. C’est la naissance de l’Espace Nino Ferrer : une salle de spectacles de 285 places numérotées.