Prendre soin des arbres existants et déployer une végétalisation durable en harmonie avec le bâti existant, constituent les axes d’un projet majeur pour la municipalité. Plus de 6000 arbres, chênes ou tilleuls principalement, sont à leur état phytosanitaire et à leurs besoins. Une étude complète du patrimoine arboré de Dammarie-lès-Lys a été menée pendant deux ans. Elle permet d’avoir une connaissance très précise de l’état général de chaque arbre. Cette analyse poussée, réalisée par des experts arboricoles, a attribué à chaque spécimen une fiche individuelle détaillant ses caractéristiques (espèce, âge, dimensions) et son
état de santé.
Les arbres vont bien
Les résultats de cette étude sont globalement positifs : sur 6608 arbres, 6112 (soit 92.5% de l’effectif) sont en bonne santé et n’ont pas besoin d’intervention particulière. Un bon bilan qui témoigne du soin que la Ville apporte, au quotidien, aux 108 hectares de patrimoine arboré qu'elle abrite. Pour les autres, la situation est examinée au cas par cas.
L’étude démontre que plusieurs dizaines d’individus sont malades ou endommagés et deviennent dangereux. Ils représentent des risques de chute ou de contagion pour leurs congénères. Ils devront donc être abattus. Néanmoins, plus de 300 arbres très affaiblis pourront être conservés grâce à la mise en place d’un suivi régulier spécifique.
Replanter pour l'avenir
Ce premier bilan et toutes les interventions qui en découlent sont suivis par un schéma de verdissement de la ville. En effet chaque coupe amène à une nouvelle plantation et de nouveaux spécimens vont arriver dans l’espace public. Pour ces derniers, il convient donc de mieux prendre en compte l’environnement immédiat et son évolution.
« Nous agirons en fonction des ‘îlots de chaleurs’ que nous allons répertorier. Ces derniers vont déterminer des zones prioritaires pour des plantations adaptées. Par exemple, à proximité d’habitations exposées plein sud avec peu d’eau dans les sols, nous opterons pour des d’arbres ‘sobres’ dont la croissance est verticale afin d’apporter de l’ombre, donc du frais, sans avoir à tailler les branches proches des murs. Le végétal est ainsi laissé ‘libre’ tout en étant utile et adapté à son lieu de vie. » précise Victor Guérard, conseiller municipal délégué en charge de la voirie, des espaces verts et du patrimoine bâti.
Du bien-être pour tous
Cette stratégie de végétalisation va prendre en compte le stress hydrique, c’est-à-dire la quantité d’eau par arbre disponible dans les sols, le changement climatique, les points chauds de la ville, les besoins en plantations diversifiées, et le bien-être arboricole.
À terme, cette démarche précise et argumentée dans le choix des plantations va amener fraîcheur en extérieur et dans les habitations. Mais aussi faciliter le suivi de la santé des arbres, représentant un bénéfice réel pour le végétal comme pour les habitants.