Enseigner, jouer, écrire… Marie-Noëlle Pichot est aussi à l’aise sur l’estrade d’une salle de classe que sur une scène de théâtre ou devant une page blanche. « J’écris au milieu de la vie », déclare cette professeure de lettres et d’histoire en lycée professionnel depuis vingt ans. Elle s’adonne chaque jour à une activité artistique. Le mardi soir, elle répète avec ses amis de la compagnie A part T des pièces de théâtre improvisé, « un travail d’improvisation sur un format long qui fait l’effet d’un saut à l’élastique ! ». Le jeudi soir, c’est aux côtés de la troupe de la Ligue d’improvisation de Seine et Marne qu’elle pratique le même exercice mais dans un format court, « plus classique ». Le weekend et pendant les vacances scolaires, elle se plonge dans l’écriture, « un exercice plus solitaire ». Et les jours de semaine, elle se consacre à sa fonction d’enseignante, « un métier que j’aime beaucoup, dans lequel je me sens bien et utile. ».
Un deuxieme roman à paraitre en 2025
Dans son premier roman, Marie-Noëlle Pichot a réuni tous ses sujets de prédilection : les adolescents, l’histoire et un univers fantastique où le mystère et l’imprévu règnent en maître. « J’aime vivre plein de vies et d’aventures en même temps », déclare la comédienne amateure à propos de la scène. Ici, les personnages du roman, cinq adolescents, doivent affronter la réalité de la Première Guerre mondiale, les uns partant au Front, les autres s’adaptant aux conditions de vie contraintes. « Ce roman est destiné à un public adolescent, à l’image de mes élèves ! », ajoute la professeure-auteure.
« J’aime observer cette période riche et périlleuse qui marque le passage de l’enfance à l’âge adulte. » Mère de deux enfants, Marie-Noëlle a déjà achevé l’écriture de son deuxième roman, « à quatre mains » avec Arnaud Druelle, auteur et professeur
documentaliste, avec, pour contexte historique la deuxième Guerre mondiale et de jeunes personnages de 12 et 15. Marie-Noëlle réussit une nouvelle fois à réunir toutes ses passions, comme elle le fait depuis des années grâce « au soutien total de sa famille ».